« Les ressentis puissants réveillés par la pratique de Kum Nyé peuvent inonder notre être de soulagement et de joie, comme si nous étions en recherche depuis longtemps et que nous rentrions finalement à la maison après un voyage long et difficile.
Ce courant profond de ressentis porte avec lui la douceur de l’intimité et l’éclat radieux de l’amour. Quand nous maintenons cela vivant dans le cœur et l’esprit, l’expérience devient une fête continue, une histoire d’amour avec notre propre chemin spirituel.
L’intensité du ressenti transforme notre être : la qualité de notre incarnation est nettement différente, et les relations aux sens, aux pensées, aux personnes dont nous nous occupons, seront probablement considérablement améliorées. […]
Si vous continuez à développer votre pratique, vous serez peut-être un jour inspiré à la partager avec d’autres et ils seront encouragés à travers votre exemple.
Si vous souhaitez imiter l’exemple des grands bodhisattvas, vous pouvez commencer par dédier le mérite de votre pratique à tous les êtres, en souhaitant qu’ils puissent également avoir cette expérience. »
Tarthang Tulku, La joie d’être, p.42.